Mon histoire

Si vous vez un peu de temps, lisez l'histoire de la transformation étonnante et radicale de ma fille.

Ma plus jeune fille a commencé le patinage artistique sur glace vers huit ans. Elle rêvait d’intégrer la section compétition. Malheureusement, la patinoire de notre ville a fermé et les clubs des alentours n’ont pas souhaité récupérer les sportifs. Elle s’est retrouvée sans solution.

J’avais bien vu qu’il existait un club de roller à trente minutes de route de là où nous habitons, et j’avais proposé à ma fille d’aller faire un essai, mais elle avait refusé. Après tout, le roller, ça n’est pas la même chose que le patin à glace !

Et puis, un jour, ma fille s'est décidée à faire un stage de roller dans ce club. Elle a saisi cette opportunité, a eu un véritable déclic et s’est inscrite en cours d'année. Elle était la plus jeune patineuse, mais apprenait vite. Les sensations étaient différentes, mais les automatismes étaient les mêmes.

Quand elle a fait sa première compétition, un an après, ça a été une déception, elle a fini avant-dernière. Je dois vous avouer que je m’attendais à mieux. Pour sa défense, l’entraineur s’est rendu compte que le règlement de la compétition avait été mal lu et lui a changé une partie de sa danse vingt minutes avant son passage. Je n’étais pas ravie. Cela étant, ma fille était radieuse. Elle se moquait d’avoir gagné ou perdu, elle avait fait sa première compétition et avait hâte de recommencer.

Pour la deuxième compétition, elle a eu un résultat assez encourageant à la première partie, mais cela s’est moins bien passé pour la deuxième. Je ne sais plus à quelle place elle a terminé, et cela n’a pas d’importance. Elle n’a pas fait mieux à la troisième compétition.

Très sincèrement, je pense que j’étais largement plus déçue qu’elle. Son jeune entraineur, témoin de la motivation de ma fille, nous a conseillé d’aller faire un stage dans un club plus important. Et c’est ce qu’on a fait.

Mais bientôt, les stages n’ont plus suffi et nous avons inscrit ma fille dans ce club situé à deux heures de route de la maison (vers le sud).

Bien évidemment, elle ne pouvait participer qu’aux cours du samedi (il a d’ailleurs fallu trouver un collège où il n’y avait pas de cours le samedi matin) et s’entraînait en autonomie en
semaine. Je ne vous cache pas que s’entraîner en autonomie à douze ans est difficile et que ma fille n’avait pas le même niveau que ses concurrentes qui avaient démarré ce sport à trois ans pour la plupart.

Dans la tête de ma fille a germé cette idée :
comme je ne suis pas autant de cours que les autres, je ne peux pas gagner. Il y a un fossé entre elles et moi. Je suis moins bonne qu’elles. Je ne pourrai jamais gagner.

Et là, en effet, à part une exception, les résultats ont été décevants, au point que je lui ai dit qu’on allait arrêter le roller qui nous coûtait du temps, de l’argent et de la fatigue. Elle était très, très déçue, mais comprenait.

Et puis sa grande sœur est partie faire ses études à deux heures vingt de route de chez nous, vers l'ouest, cette fois. Sans sa sœur et sans ses cours de roller, ma plus jeune fille était bien triste. Nous avons appelé sans entraineur (au sud) pour lui dire que nous allions l’inscrire dans la ville de ma fille aînée.

Je témoigne toute ma gratitude à cet entraineur, au sud, (qui se reconnaîtra) et qui nous a dit « Je suis contente que votre fille continue le roller, car elle est vraiment passionnée et elle travaille dur ».

Et la voilà dans un nouveau club. Dans ce club, elle a grandi et s’est améliorée. Mais je souhaitais encore mieux. J’en ai eu assez d’entendre la famille, les collègues et les amis dire : « Mais arrêtez avec le roller, elle ne gagne rien, quel temps perdu ! ». Alors là, ça m’a motivée pour prouver le contraire, et ça a motivé ma fille.

On pourrait croire que je forçais ma fille, mais elle était toujours très demandeuse.

De mon côté, j’ai passé un diplôme de coaching, et je me suis spécialisée en coaching mental de haute performance. J’ai offert à ma fille des séances de coaching mental haute performance et de préparation mentale. Elle a réalisé un travail impressionnant sur elle. Mais attention, elle était très motivée. Elle avait enfin décidé qu'elle allait gagner.

En tout cas, je l’ai vue se métamorphoser.

Confiance en soi

Assurance

Joie de vivre

Répondant

Spontanéité

Motivation

Résilience

Et

Succès !

Je dirais même succès durable et reproductible. Cinq médailles sur six compétitions dont deux en or ! Ça y est ! Elle s’est envolée ! Et depuis, elle est inarrêtable.

Car son état d’esprit volontaire toujours positif malgré les difficultés rencontrées s’est aussi répercuté dans sa vie scolaire et personnelle.

J’étais bluffée et tellement fière d’elle ! Elle aussi est fière d’elle. Elle a cloué le bec à tous ceux qui n’ont pas cru en elle. J’entends la phrase d’un coach américain de renom, Dean Graziosi, qui résonne : "Prove them wrong" (montre leur qu’ils ont tort). Quelle énergie cela donne !

Et le jour où elle n’a pas fini sur le podium, du haut de ses quinze ans, elle a dit « je suis déçue, mais j’ai fait un très bon programme, le meilleur jusque-là » (résilience).

Elle a su améliorer sa technique, ses pas, ses figures rien qu’en travaillant son mental. C'est une arme secrète !

Alors si vous avez déjà essayé d’aider votre jeune sportif et qu’il vous a envoyé(e) promener, je vous propose de refaire un essai avec ces techniques.

Si vous l’avez déjà menacé(e) d’arrêter son sport, refaites un essai avec ces techniques.

Si vous avez déjà donné des conseils (cours plus vite, tends ta jambe, tourne ton bras etc), et que ça a fini par énerver votre jeune athlète, je vous invite à me contacter pour savoir comment l'accompagner au mieux, selon vos possibilités.

Je propose donc de mettre votre jeune athlète sur la voie de la réussite, de la transformation personnelle et sportive, et de l’épanouissement.

Avertissement : pour rappel, le jeune athlète doit être consentant et motivé. Cette transformation demande du temps et du travail. Mais au bout du compte, ce jeune sportif sera fier de lui, plein d’assurance et de joie de vivre.

Votre jeune athlète pourra aussi poser des questions à ma fille. Peut-être a-t-elle vécu un cas similaire au vôtre ? Car elle est passée par toutes sortes d’embûches au cours de ces huit dernières années, et nous les avons surmontées ensemble. Connaître son ressenti ou profiter de son expérience pourra vous faire gagner un temps précieux.